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Si l’on s’en souvient... on aura tendance, au vu des tristes ventes de l’album, d’ironiser le titre et de dire que justement, on ne s’en souvient pas de Judith, cette ex-candidate de la Star Academy qui aura vite été éliminée. Ça ne lui aura cependant pas empêcher d’enregistrer son premier disque, baptisé donc “Si l’on s’en souvient”.<br>Si l’on lui aura très justement reproché un manque flagrant de personnalité et de charisme (il faut se l’avouer, cette fille est d’une banalité affolante), je pense qu’on ne peut pas en dire autant des chansons elles-mêmes, qui selon moi dégagent une charme particulier. Cette voix sensible et fraîche, ces mélodies légères, ces textes simples mais poétiques, cet opus contient réellement quelque chose de différent des autres albums.<br>Disque très intime, j’ai apprécié les titres pop-variété efficace comme le fédérateur “Fais passer le mot”, “Là ou je vais” confirmé comme 3ème single, le percutant “Te passe pas de moi”, le jovial “Jour après jour”, ou encore le très poétique “Je m’abîme”, sans aucun doute la perle de l’album. Si aucune piste ne semblent être mauvaises, certains marquent moins leur empreinte que d’autres (pour preuve à la quatrième écoute je suis toujours incapable de dire à quoi ressemble “Tes mains” ou “Si l’on s’en souvient”), ou sonnent assez classique ("J'ai pas appris", "Rien ne dure").<br>Ce premier essai est finalement assez réussi. S’il n’innove absolument pas, ce disque reste fort sympathique et très entêtant et aura permis à Judith Hassine de se faire un nom dans le monde musical, dévoilant en plus de sa voix, ses talents d’écrivains (c’est elle qui écrit ses textes) qui auront sûrement des répercussions à l’avenir.
Last edited: 04/06/2011 22:29 | 
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